Les deux dernières décades ont vu les sujets de préoccupation collective évoluer à vitesse grand V. Dans ce processus, nul doute que la généralisation de l’usage d’internet, la viralité de certains sujets et la formation de communautés autrefois distendues ou inexistantes ont eu un impact majeur. C’est notamment selon nous le cas des enjeux en matière de bien-être animal, bien qu’il ne soit pas neuf. Car même si peu s’en souviennent, les années quatre-vingt-dix et le début du millénaire ont relégué au passé certaines pratiques. À l’instar de l’usage de la fourrure ou encore les tests de l’industrie cosmétique sur des animaux et personne aujourd’hui n’oserait s’en plaindre.
Depuis lors, la prise en compte du bien-être animal vit un second souffle, avec des préoccupations désormais centrées sur les conditions d’élevage et d’abattage des animaux destinés à la consommation. Dans cet article, on fait le point sur les mesures prises par les grands acteurs du secteur agroalimentaire hexagonal, à travers l’exemple de Maitre Coq et de ses éleveurs partenaires.
Les consommateurs français, de plus en plus préoccupés par ces enjeux, poussent les entreprises à redoubler d’efforts
Ce sujet étant par nature complexe et touchant de nombreux domaines, nous ne pourrons dans cet article tendre vers l’exhaustivité et nous contenterons, vous le comprendrez, d’un passage en revue des marqueurs forts de la prise en compte du bien-être animal dans les élevages. Vous pourrez si vous le souhaitez en apprendre davantage sur cet article https://www.lepoint.fr/services/maitre-coq-le-bien-etre-animal-au-coeur-d-elevages-plus-durables-02-01-2023-2503469_4345.php.
Un récent sondage a montré que cette préoccupation est en forte augmentation. En effet, selon une publiée en 2020 par l’institut Kantar, ce sont trente-deux pour cent de Français, soit près du tiers d’entre eux, qui déclaraient leur souhait de consommer des produits plus respectueux des animaux. Alors qu’ils n’étaient que 21% en 2019. Certaines entreprises du secteur, comme Maître Coq, l’ont bien compris et se saisissent de ces enjeux en imposant de nouvelles pratiques dans ses élevages partenaires.
Des efforts concrets entrepris dans les élevages volaillers partenaires de Maitre Coq
Le bien-être des volailles est une préoccupation de premier plan pour les éleveurs partenaires de la marque. Ces passionnés s’assurent que les conditions d’élevage sont optimales, en veillant notamment à ce que les volailles aient accès à de l’espace, de l’eau fraîche et une nourriture de qualité, et en installant une litière végétale qui est changée régulièrement. Ils sont également attentifs aux comportements anormaux des animaux et interviennent au besoin.
En outre, des audits réguliers et des contrôles réglementaires sont effectués pour s’assurer que les bâtiments, le matériel ainsi que les consignes sanitaires en vigueur sont respectés. Enfin, les éleveurs ont la possibilité de bénéficier de l’intervention de techniciens d’élevage et de vétérinaires indépendants, ainsi que de formations pour améliorer leurs compétences. La marque se veut ainsi un gage de qualité, en proposant des volailles élevées dans le respect du bien-être animal et nourries avec des céréales entières 100 % françaises, garantissant ainsi un circuit court de production.
Ajoutons de surcroit que le groupe LDC, qui englobe de nombreuses marques, dont Maitre Coq et Le Gaulois parmi les plus connues, mais fournit par ailleurs de nombreuses « marques distributeurs », compte parmi ses partenaires des éleveurs qui s’engagent pour le bien-être animal et la qualité. Et ce, en adoptant des pratiques telles que le Label Rouge, la certification biologique, la certification Nature éleveurs, et d’autres encore. Dans certains cas, les volailles peuvent bénéficier de conditions de vie agréables, en profitant de parcours en plein air en milieu naturel. En 2021, 68% des partenaires du groupe LDC se sont ainsi engagés dans cette démarche, et l’objectif à atteindre pour 2025 est l’engagement de l’intégralité des partenaires.
Précisons pour conclure que ces différents signes de qualité sont reconnus par le ministère de l’Agriculture et certifiés par des organismes indépendants.